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 [One-Shot] Premier essaie pour une pathétique histoire d'amour

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J A C K - J A C K ®

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MessageSujet: [One-Shot] Premier essaie pour une pathétique histoire d'amour   [One-Shot] Premier essaie pour une pathétique histoire d'amour EmptyJeu 18 Mar - 20:16

Premier essaie : I forgive you




    Ce jour-là, quand je suis sortie de cette chambre, après avoir prononcé cette phrase, j'ai commis la plus grosse erreur de ma vie. Nous sortions ensemble depuis un an à cette époque et j'étais amoureuse de toi depuis 395 jours, soit un mois avant que l'on se mette ensemble. Tu n'avais jamais parlé de moi à ta famille, je ne l'avais pas voulu. Je n'avais jamais parlé de toi à la mienne, je n'en avais jamais eu. Trois mois avant ce fameux jour, tu avais signé un contrat avec une maison de disques. Tu m'avais dit que tu allais devenir célèbre et que dans peu de temps le monde entier serait raide dingue de tes chansons. Je t'avais répondu que moi j'étais raide dingue de toi et tu m'avais souri comme toi seul savait le faire. Le jour où je suis partie, tu venais de m'annoncer que tu quittais la ville pour partir à Los Angeles pour ta carrière. J'avais pleuré, j'avais crié, je m'étais énervée, je t'avais supplié de rester puis j'avais fait la seule chose que je n'aurais jamais dû faire : j'avais accepté ton départ et je t'avais demandé de me prouver ton amour. Chose idiote, car je savais que tu étais fou amoureux de moi. Tu m'avais souri, tu avais pris mon visage dans tes mains avec assurance et tu m'avais dit "Je t'aime". De la déception avait rempli ton regard quand tu avais compris que ce ne serait pas suffisant. Je m'étais approchée de toi et je t'avais embrassé avec toute la passion dont mon être regorgeait. J'avais passé mes mains sous ton tee-shirt et tu les avais tout de suite enlevées. Tu m'avais regardé droit dans les yeux et tu m'avais dit que tu ne pouvais pas, que tu n'avais pas le droit. J'avais commencé à m'énerver et je t'avais dit que si tu l'avais vraiment voulu tu l'aurais fait et que si tu ne le voulais pas c'était parce que tu ne m'aimais pas assez, ou du moins pas autant que moi. Un voile de larmes avait embué ton magnifique regard. Tu m'avais répété que tu m'aimais plus que n'importe qui et que j'étais la plus belle chose de ton existence. Je t'avais regardé droit dans les yeux avec l'un des regards les plus haineux du monde et je t'avais traité de menteur, et j'avais ajouté : "Toi et Moi, c'est fini pour toujours".
    Après être partie, je t'avais entendu fondre en larmes. Les miennes avaient attendu que je sorte de ce stupide endroit pour se déverser à gros flots sur mon visage. J'avais pleuré ton départ et le mien pendant presque deux mois. Puis un jour, j'étais sortie de chez moi et j'avais atterri dans ce bar et il était devenu mon nouveau lieu de prédilection. Je buvais, je fumais et tous les soirs, une fois complètement ivre, je rentrais dans cette même pièce avec un homme chaque fois différent, et je lui offrais mon corps comme je l'avais fait pour toi. Mais lui, sans aucune gène, sans aucune grâce et sans aucune dignité l'acceptait seulement pour une nuit.
    Quatre ans plus tard tu passais la porte de ce bar. Tu avais mûri, tu avais grandi et tu étais le plus bel homme que j'avais jamais vu. Tu t’étais avancé jusqu'au comptoir. Tu avais regardé pendant quatre longues minutes cette jeune femme pâle, les cheveux secs, la peau sur les os, les cernes sous les yeux et le regard vide. Tu m'avais regardée pendant quatre longues minutes et tu m'avais reconnue, alors que je n'étais même pas capable de le faire moi-même. Tu avais pris le verre devant moi et tu l'avais balancé à la tête de l'homme qui me draguait quand tu avais passé la porte. Tu avais enlevé la cigarette que j'avais dans la bouche et tu l'avais écrasée dans le cendrier. Tu m'avais pris la main et tu m'avais levée de ma chaise. J'avais failli tomber sous le poids de l'alcool que j'avais ingurgité. Une fois dans la rue, j'avais vomi sur tes chaussures, tu avais grommelé des mots incompréhensibles et tu m'avais amenée à ta chambre d'hôtel. Tu m'avais délicatement allongée sur le lit et je m’étais endormie.
    Cela faisait maintenant un mois que tu étais de nouveau dans ma vie. Un mois que je ne buvais plus, que je ne fumais plus. Un mois que tu me guérissais chaque jour de ce que ton absence m'avait causé. En seulement un mois, tu m'avais faite retomber amoureuse de toi. J'avais décidé comme la première fois de te le dire un mois après notre rencontre. Ce matin-là, tu m'avais contemplée dans mon sommeil. Quand mon regard encore ensommeillé s'était posé sur toi, tu m'avais regardé dans les yeux et tu m'avais dit "Je te pardonne". Et tu t'étais effondré. Ce jour-là, j'ai appris que malgré le fait que mon cœur soit guéri de ton absence, le tien était malade depuis toujours. Cela faisait 1 886 jours que j'étais amoureuse de toi, et ce jour-là tu es parti. Et tu ne reviendras jamais.
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