On arrête de bavarder au fond !

J'avais mal au yeux . Le soleil tapait fort . Je voulais bouger , mais cela m'étais impossible . Mes yeux n'arrivaient pas à s'ouvrir . Je bougeai ma tête et là je sentis mon corps remplie de douleurs que je ne pourrai qualifié . J'avais envie de crier de douleur mais rien ne sortit de ma bouche qu'un petit bruit , comme lorsqu'on égorge un cochon . Mais qu'est ce qui m'arrivais ? Pourquoi j'avais mal , pourquoi je ne pouvais pas bouger ? Une immense étendue de questions se posaient dans ma tête , quand tout un coup mon nez sentit quelque chose . Je n'arrivai pas à mettre de mot sur cette odeur , familière mais différente à la fois . Je bougea ma jambe , elle était bloquer dans ... je en sais pas . Je n'en sais rien . Je sais juste que je suis coincé , que j'ai mal et que mon nez sent du feu . J'ouvris les yeux immédiatement quand je me souvins de cette odeur . J'avais mal à cause du soleil et du feu qui provenait de la voiture . Maintenant je me souvenais .

Des larmes chaudes coulaient sur mes joues . La honte , la tristesse et les remords s'emparaient de tout mon être . Comment j'avais pu faire ca ? Juste pour sauver ma peau . Je ne suis qu'une égoïste qui ne mérite pas de vivre . Je suis désolée . Désolé de vous avoir laisser tomber lorsque vous aviez besoin de moi . Maintenant vous n'êtes plus de ce monde , et c'est entièrement de ma faute . Je mérite de mourir à mon tour . Je ne pourrais de toute façon pas vivre dans ces conditions . Pas avec ses souvenirs . J'avais froid . J'étais perdue , blessée , seule et j'avais froid . Ma tête recroqueviller sur mes genoux , je pleurais en silence . De toute façon , là où je suis , personne n'aurait pu m'entendre . La flash back me revenait à chaque pensées . Je criais .

- Dégages toi la jambe ma puce , vite .
- Et vous ?
- Ne t'inquiètes pas pour nous .
- Je me suis dégagée . Je vais vous sortir de là .
- Non ! Pars , cours le plus loin possible sans jamais te retourner .
- Papa , maman ... Je ne peux pas vous laissez ...
- Si tu peux . Fais le pour nous . On sera fiers de toi ma chérie .
- NON ! Si vous devez mourir , je mourais avec vous !
- NE DIS PAS DE BÊTISES ET VAS T'EN !
- Mais ...
- On t'aime . Mais tu dois partir .
- Pardon ...

Et je commençais à courir à toute vitesse . Une course comme j'avais jamais couru au paravent . Les larmes montaient . Mais je me retins . Pour ne pas les faire souffrir de mes pleures encore plus . Il n'y avait rien là où je courais . Cela en valer la peine ? Je me retourna une dernière fois pour les salues . La voiture explosa . Sous mes yeux . Jamais je n'aurait du me retourner . Je ne l'ai est pas ecouter . Leur dernière volonté . Vingt mars deux mille neuf , j'ai vu mes parents mourir dans un accident de voiture .

J'entendais comme des rugissements de lions. Mais en fait ce n'était que mon portable qui vibrait. Il était sur ma table de chevet. Je me trouvais tout au bout de mon lit . Dans ma chambre, enfin plutot ma nouvelle chambre. J'avais déménager il y a quelque jours de mon magnifique appartement à New-York, pour habiter un vieux manoir presque en ruine. C'est un héritage de mon père. Je ne l'ai jamais connu. N'y même vu. Ma mère lui avait demandé de partir et de ne jamais revenir. La cause ? Il trompait ma mère tel le leader d'un clan, marier avec au moins cinq femmes. Le pire dans l'histoire pour moi, c'est qu'il avait écouter ma mère. Il aurait pu se battre pour moi, du moins si il tenait un minimum à moi. Mais ce qui est fait est fait, comme on dit. Bref, on avait finallement decider de venir habiter ici. Ma mère, mon beau-père, ma grand-mère qu'y habitait chez nous, mon frère jumeau et moi. Enfin, on avait decider c'était un grand mot, ou plutot une grande phrase. Je me souviens encore du jour où Sacha, mon frère, et moi l'avons appris.

C'était un lundi , alors qu'on rentrait des cours ensemble, encore en train de se chamailler.

- Rends moi mon portable Sacha ! Quel gamin tu fais !
- Tu penses peut être que c'est en me traitant de gamin que tu vas recuperer ton portable ?
- Je ne dis que la verité. Mais comme on dit, il n'y a que la verité qui blesse.
- Je suis tout, sauf blesser ma chère.
- Tu vas voir quand je t'aurait casser la gueule, tu ressembleras à un hérisson écrasait par une voiture, avec tout ses organes qui sortent !
- Haa ! T'es gore ! Regardes un peu moins Anibal Lecter.
- Idiot !
- ARRETEZ VOUS DEUX !

Là c'était ma mère a deux doigt d'exploser comme un ballon avec trop d'air. Un ballon rouge bien sur. Enfin bref. Elle avait une lettre en main, mon beau-père assis sur une chaise de la cuisine, normal puisqu'ils se trouvaient dans la cuisine, et les ronflements de ma grand-mère qu'on pourrait comparer à un cri de nouveau né. Sacha et moi étions immobile se demandant ce qu'était cette lettre et surtout ce qu'ils attendaient pour nous parler. Ma mère se calmait et reprenait son souffle avant de taper sur la table de la cuisine avec son poing.

- On déménage dans un mois.
- QUOI ?!
- Ne cris pas comme ca, tu vas faire écrouler les murs de Jericho.
- Pourquoi on déménage, pour aller où ?
- Dans un manoir à Seattle. C'est un héritage de votre père.
- Notre père ? Il est encore vivant lui ?


Je me souviens d'avoir rigoler en me mordant les lèvres à cette remarque de mon cher frère. En vrai, nous étions très proche. Surement parce qu'on est jumeau . On avait rigoler, et aujourd'hui on le regrete. Même si on a fait tout notre possible pour rester ici. J'avais encore plein de cartons un peu partout dans ma chambre. Je relevais ma tête et longea mon bras jusqu'à mon portable et répondais .

- Oui allo ?
- Oui, bonjour Julie, ici ton frère jumeau Sacha qui essaie de te parler depuis cinq minutes.

Il raccrochait et je me retournais pour le voir. Il était contre ma porte. Je lui souriais.

Je marchais dans la rue tout en lisant un livre. C'était assez imprudent de ma part, puis ce que je me heurtais à quelqu'un et tombais par la même occasion. Je ne fais pas les choses à moitier, moi. Mon livre tombait de ma main et mon derriere se retrouvait sur le beton. Je levais la tête pour voir la personne que j'avais accidentellement heurter, c'était un homme de dix-sept ans pas moins. Un visage ovale avec un teint assez bronzé, surement par notre plage. Des cheveux bruns mi-courts et une mèche de coté me rappelais une sorte de surfeur. Mais le plus beau dans son visage restait certainement ses magnifique yeux bleus. J'aurais pu m'y plongeai dedans, tellement ils me rappelaient la couleur de la mer. Coté vêtements, il portait un short bleu, gris et blanc façon hawai qui était à la mode pour la plage et un t-shirt à motifs noirs, que je ne serais nommer. Des tongs bleus, un sac de sport Puma où on pouvait distinguer une bouteille d'eau et un paire de lunettes d'aviateur et une serviette sur l'épaule droite, m'indiquer un peu près que cet individu avait soit était à la plage, soit fait du sport. Il me tendit la main, surement pour m'aider à me lever. J'y mit la mienne, sa main était incroyablement douce mais avec beaucoup de force à la fois. Il sourit, un petit sourire qui me faisait toujours craquer. En effet c'était mon petit ami depuis trois mois. J'étais tomber follement amoureuse de lui grace à s abeauté, mais aussi son caractère. Il ramassait mon livre et me prit par la taille pour me ramener contre ses tablettes de chocolat que je pouvais sentir à travers le t-shirt. Nos deux lèvres se frolèrent, puis commencèrent un baiser dès plus ingreable.