— bee yourself

« L’ivresse de la jeunesse, cette impression unique que nous sommes seul au monde. Qu’à cet instant précis rien ne compte plus que nous même et cet enchevêtrement de sentiments dans lequel nous sommes pris. Cette impression de vivre avec une intensité particulière ces quelques heures qui nous amène à ce que nous finirons par devenir tout au tard. La jeunesse ne se soucie pas de faire de bon ou de mauvais choix. Elle n’apprend pas toujours de ses erreurs se condamne à les répéter encore et encore. Mais ca n’as pas d’importance, parce que dans ces moments là nous savons que nous avons tout notre temps. Le temps de vivre bien des choses avant que la fatalité nous attrape et nous enchaine à une vie que nous ne désirons pas. La jeunesse c’est rire plus fort que tout le monde, aimer avec plus de passion, souffrir plus violement. C’est croire que le monde entier nous appartient. Que la liberté, cette unique sensation de liberté, ne s’estompera jamais. Que maintenant jusqu’au dernier jour de notre vie nous pourrons la ressentir dans chaque parcelle de notre corps. Qu’elle fera toujours battre notre cœur, qu’elle guidera inlassablement nos âmes sur de meilleurs chemins. Et face à la liberté, la raison est bien peu de choses. On trouve toute les excuses possibles à la jeunesse. On lui pardonne tout. Oubliant trop souvent que c’est cette même jeunesse qui forgera les adultes que nous finirons par devenir un jour ou l’autre. Parce qu’il le fallait bien. Qu’à cette heure fatidique chacune des erreurs que nous aurons commises nous reviendra de plein fouet au visage. Que nous ne pourrions pas trouver d’autre échappatoire que celui de murir et d’apprendre. De faire des concessions. De prononcer à contre cœur des excuses. En grandissant nous allions apprendre à devenir de meilleure personne. Ou de mauvaise. Nous allions faire face à des choix. Il allait falloir savoir prendre les bons. Parce que ce n’était plus un jeu. Et chacun d’entre nous a fini par apprendre. Que la liberté de la jeunesse à un prix. Qu’il faut un jour payer. J’aurais voulu, en réalité je voudrais toujours, me souvenirs de l’ivresse que j’ai ressentit. Me souvenirs à quel point tout était simple. J’aurais voulu ne pas avoir à devenir une adulte. Parce quand tout se complique, nous ne sommes pas toujours prêt à l’affronter. En tout cas moi je ne l’étais pas … »