nymphetamines ; habla con la luna

o l y m p e ▬ Je suis une jeune fille perdue dans un champs de coquelicot butiné par des abeilles, mon rêve s'étend jusqu'à être la plus belle beauté éphémère, c'est vrai que l'idéaliste que je suis ne fais que vouloir des choses qu'elle n'aurait jamais. Mais pourquoi se laisser abattre, tout est possible dans la vie, puisque tout a été réaliser. Si je veux l'être, je le serai. J'utiliserais peut être tous les moyens nécessaire en oubliant mes valeurs humaines. Je m'appelle Olympe Eurydice Zacharias. J'habite à Birmingham mais je suis originaire d'un pays surveillé par des esprits mythologiques : la Grèce. Je viens de fêter mes 22 ans, il y a 6 mois. Petite, je rêvai de devenir la huitième prophète mais avec plus de raison que de rêve, je me suis destiné à être philosophe.

Oh so Poppy - L'héroïne de l'histoire de Olympe, se demande bien pourquoi raconte-t-elle tout ce qu'il a toujours été interdit de dire à ce gars qui ne fait qu'écouter des gens se plaire que leur existence est pourrie à longueur de journée. A vrai dire, elle ne l'avait pas choisi de venir ici, non, c'était plutôt ses malheureux parents qui la croyait en désarrois et pire ! pourquoi ne lui demandes-t-on pas son avis ? Elle s'était donc trainer jusque chez le psychiatre avec qui sa mère avait pris rendez vous, se raccrochant aux mensonges de ses parents qui avaient sûrement raison.

l e . p s y c h i a t r e ▬ Rappelez moi la raison de votre visite ?

Pourquoi le lui demander ? Elle ne le savait pas. Son seul désir, à ce moment, était de pouvoir s'envoler de cette chaise et fuir la réalité qui s'écoulait devant elle. Pouvoir enfin toucher les nuages, ces grosses boules de barbe à papa, suspendu dans le ciel. Par la fenêtre qui se situait en face d'elle, elle apercevait les voitures passer , puis s'arrêter au feu rouge avant de repartir car on le leur avait signalé le départ.

o l y m p e ▬ Je suis soumise à un paradoxe.

l e . p s y c h i a t r e ▬ Pouvez vous me racontez un peu plus de choses sur ce paradoxe ? Quels sont les évènements qui ont entrerez ce trouble ? Quels vos pensées qui sont contraires à l'opinion commune ?

o l y m p e ▬ Ma mère s'inquiète de mon état car je lui est dit, l'autre soir, que je croyais en la réincarnation après la mort puis je lui est annoncé que je commençais à ma lasser de la philosophie, et aussi que je voulais devenir peintre afin de partager les visions du paradis. Est ce un vrai problème ?

Olympe doutait vraiment de la crédibilité du psychiatre, il affirmait la comprendre mais n'avait pas l'air de s'intéresser vraiment à son problème. Au bout d'une heure, elle se leva de sa chaise, sans vraiment avoir l'accord de partir. Le psychiatre qui parlait juste à cette instant cessa ses explications et regarda la jeune femme qui se tenait devant-elle. Un sourire narquois était apparu sur le doux visage de son interlocutrice.

l e . p s y c h i a t r e ▬ Qu'allez vous faire ?

o l y m p e ▬ Je suis sur le point de me rendre où mon destin me mène c'est-à-dire au disquaire du quartier, j'aimerais m'acheter un CD qui me rapprocherais du ciel.

Un coup de tête, et la voila partit. Dévalant les escaliers à toute vitesse, elle risqua de faire tomber une personne âgée, et s'en excusa. elle poussa la porte de l'immeuble, et se retrouva dans la rue où sa mère l'avait déposée une heure plus tôt. Ses cheveux blonds s'extasiaient de la douce fraicheur qui les faisait planer. Trois pas plus tard, elle arriva chez le disquaire, elle poussa vieille porte tout droit sorti des années quatre-vingt. L'employé derrière le comptoir lui balança un bonjour, qu'elle rendit avec un grand sourire. Son destin fit qu'elle alla se balader dans les rayons où les disques jazz étaient en grand nombre. Mais ses yeux allèrent se balader plus loin, à côté de la rangée où elle se trouvait. Elle prit un CD au hasard et le glissa pour pouvoir l'écouter. Elle installa les écouteurs sur ses oreilles et se laissa emporter par les mélodies. La sensation de planer, elle la connaissait. Ses pieds commencèrent à se décoller du sol, elle se rapprochait du paradis. Mais une main sur son épaule la fit redescendre sur terre.

e m p l o y é ▬ Tout va bien, mademoiselle ?

Le paradis sera pour une prochaine fois. " La vie que je mène n'est ni une source d'inspirations pour de grands artistes, ni un recours au bonheur désiré. Je n'en veux pas de ce bonheur qui m'est si anodins. J'espère mourir jeune afin de ne pas voir mon visage se transformer. Ces plaisirs violents ont des fins violentes a dit Shakespeare. Aucun brin de ma vie n'a été intéressant, j'aurais voulu connaître plus de sensations, alors s'il vous plaît ne m'enviez pas. " Olympe.