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 L'empreinte d'un ange

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Lau'
L'empreinte d'un ange
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MessageSujet: L'empreinte d'un ange   L'empreinte d'un ange EmptyLun 2 Nov - 16:36

L'empreinte d'un ange ~ La mort d'un ange { renommé du skyblog :Mourir-Pour-Elle

N'as-tu donc pas, Seigneur, assez d'anges aux cieux ?
Hugo Victor






J'ai actuellement seize ans & demain j'en aurais dix-sept, je suis là depuis des heures & je compte bien rester encire un peu, même si l'herbe commence à s'humidifié. J'aime le paysage & le calme que m'apporte « mon repère ». Je respire la profondeur des pleines, la plénitude, la solitude & la liberté, je resterais ici à vie si seulement le temps m'en permettait, cela me donne une certaine impression de voyager ... Mais qu'est ce qui me retient encore en se monde ? Je ne crois rien ou plutôt si c'est moi. Ma famille ne verrait même pas mon absence, je suis plus une porte battante dans une maison que leur fille chérie, oui la porte battante, c'est la chose inutile & qui en plus nous emmerde ; quand on a des choses dans les mains ou quand elle nous revient en pleine face ; et la place de fille chérie est déjà occupée par ma petite sœur. Je vais peut-être et je dis bien peut-être manquer à mes amis, du moins j'espère qu'ils me regretteront, je suis « la fille marrante » mais je voudrais être « la fille ». J'ai toujours rêvé d'être « la fille », cette fille qui rien qu'en passant devant vos yeux peut à tout jamais changer votre vie, l'incontournable passerelle jusqu'au bonheur. Je ne veux pas désigner le bonheur mais cette pancarte qui vous indique le bon marécage à prendre, la gourde en plein désert, la messie ! Il me faut aller plus loin que ce petit village, ici ils ne peuvent pas comprendre mon rôle, leurs vies sont trop infimes pour que je puisse les aider, je dois porter mon âme aux services des grandes villes peuplées, je vais dédier ma vie aux autres, je me rallie à leur cause, je sacrifie ma vie pour apporter à tous le pouvoir qui m'ait conférer. Je vais faire de votre vie un conte de fée, un pur bonheur, une bouffée d'air nouvelle chaque jour, je vais vous ouvrir les yeux !!
Tout d'un coup, j'ouvre les miens, il fait presque nuit, je suis encore partie dans mes stupides délires, zut ... Je cours vers la maison, je cherche absolument une excuse dans ma tête. Mélanie avait oublié son agenda dans son sac : oui mais je pouvais l'appeler, Elodie c'est disputer avec sa mère : non sa mère est défunte, Bastien avait besoin de cours particulier de mathématique : ça ira bien, je n'ai pus le temps de réfléchir, je suis trempée jusqu'à l'os & la maison est là. Je m'apprête à tout déballer avec un air de dessolement, seulement quand j'entre, il fait noir, mes parents sont adosser contre le sofa regardant ainsi la télévision & ne me regarde même pas ; pourtant ils m'ont entendu, j'en suis certaine, le vent à fait claquer la porte assez violement. Je ne suis qu'un monstrueux décor dans leur demeure, je suis le cadeau empoisonnée. Je passe exprès devant le post télé pour rejoindre ma chambre, toujours rien, m'en fou, pourtant ma respiration est assez difficile & quelque chose me serre la poitrine. Dans mon lit je repense à mon évasion, & si s'était vrai, & si c'était l'étincelle du démarrage de ma vie ... J'espère que demain j'aurais la moto que j'ai demandée, je crois que je me suis assoupi. Oh fait , j'omettais moi c'est Laly ou plutôt Layla.
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Lau'
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MessageSujet: Re: L'empreinte d'un ange   L'empreinte d'un ange EmptyLun 2 Nov - 16:39

II) Condamner a errer j'ai peur


Personne ne saurait en finir. On peut changer de souffrance. On ne peut supprimer la souffrance
Henri Troyat


La nuit précédent mon réveil, j'avais eu la fortune de méditer sur de nombreux sujets. Tout d'abord mon ex-petit ami, qui ne l'était pas réellement. Néanmoins, pour moi s'était tout comme. Je l'avais aimé inconsciemment, & lui avait prétendu m'aimer pareillement. Il avait toujours été de celui qui exprimait ses sentiments, quant à moi, je me dissimulais sous un masque d'apaisement, écoutant ses paroles absurdes. Il avait tort sur une chose, je n'étais pas une personne à part entière bien au contraire, je me nomme Layla, j'ai dix-sept ans présentement , je suis une de ses filles banales, une de ses filles que l'on ne remarque pas dans la rue ... Une de ses filles bousculées par la foule, une fille tout simplement ... Dans la vie, il y a ceux qui sont & ceux qui suivent, pour ma part, je fais partie de ceux qui suivent, font comme les autres. Je ne resterai pas sur cette fin, bien sûr, un jour il faudra que j'affronte la réalité qui demeure autour de moi, pourtant je n'en ai aucune envie. C'est pourquoi, je me suis inventé un monde, un monde qui coexiste grâce à une seule & même personne : Marie. Il m'est maintenant difficile d'imaginer ma vie sans elle. Elle est une partie de mon sourire. Une partie de ma raison d'être. Une partie de plaisir. Une partie de réconfort. Une partie de rigolade. Une partie de ma vie. Elle fait vivre le monde que je crée, parce que tant qu'elle a le pouvoir de détenir le livre qui lui a été ouvert, mon monde existe. J'ai crée un univers. Au delà de ça, j'ai crée ma vie à travers des personnages qu'elle seule rend bien réels dans son esprit. Nous écrivons leurs destins, nous les faisons souffrir et nous pouvons aussi les rendre heureux. Et si les personnages que nous manipulions avaient des sentiments ? Et si c'étaient eux qui décidaient de tout ? Qui décidaient de nous ? Je donne la matière, ils sont la vie. L'inverse ? Grâce à elle, j'ai appris à surmonter toutes les étapes de la vie, c'est pour cela que je lui en suis reconnaissante à jamais. Je sais que ce bonheur est éphémère, voilà un an qu'il dure, un an qu'un lien nous unis par delà la réalité. Un an que j'existe à travers mon personnage. Je ne suis qu'une enfant âgée de 16 ans certes, mais qui sait de quoi demain sera-fait ? Le temps passe à une allure accablante, cependant les souvenirs restent gravés en nous malheureusement ... Je n'omettrai pas ceux qui sont partis, ceux qui m'ont fait du mal, ceux qui ont toujours été là pour moi, ses personnes qui ont fait de moi une personne forte en apparence en tout cas. Ils ont fait de moi, cette adolescente au caractère plus fort que la roche. Ils m'ont engendré. Je ne cherche pas la gloire, je sais que je ne triompherai jamais. C'est comme ça. Je suis cette fille que vous apercevez dans la rue, cette fille qui a perdue toute espoir, je suis votre mère, votre fille, votre sœur, votre amie. Je suis la malheureuse qui sait qu'elle devrait être heureuse, mais comment quand l'être qui vous est chère, vous à renié depuis plusieurs mois, alors que vous ne connaissez même pas ses raisons ? Il y a maintenant plus de six mois que je souffre de cette affreuse maladie nommer : Amour. Bien sûr, personne ne connaît véritablement toute l'histoire, à quoi bon ? Personne n'y pourrait rien y changer. Ma souffrance s'est engouffrée au fond de mon âme. Je suis l'être meurtris qui peuple cette terre, un poison parmi tant d'autre. Je n'ai en aucun cas craqué & je ne craquerai pas ...
Après tout, être fort c'est rayonner de bonheur, quand on est malheureux. C'est rester serein en pleine période d'anéantissement. C'est être joyeux quand on ne l'est pas. C'est faire rire les autres quand on a le cœur brisé, quoique la vérité, c'est qu'on fait rire pour ne pas pleurer sois même. C'est subir tout les coups & pourtant s'en relever. C'est consoler quand on a besoin d'être consoler soi-même ... Pour l'amour il n'y a pas d'armure. Nous sommes impuissants face à ce sentiment.


J'aimerais revenir en arrière, j'avoue ne jamais avoir été l'ange que tu espérais. J'espère aussi que tu liras ce passage, car celui-ci t'es destiné. Après notre « rupture », je t'ai dit que ton bonheur m'importait avant tout. Que si tu étais bien avec « elle » alors je serais heureuse, ce que tu ne sais pas c'est que ce jour-ci j'allais t'annoncer mes véritables sentiments. Et à présent, quand je suis dans le silence, les images de notre bonheur reviennent me hanter, il y a quelques temps tu m'as déclaré tes adieux, mon monde s'en est anéantit. J'ai peur sans toi, peur de me perdre dans l'oubli, tu étais la seule personne qui songeait à moi, la seule à m'avoir déclaré ta flamme, le seul à pouvoirs faire de mes cauchemars un conte de fée, tu étais le seul. Souviens-toi, de notre passé, de notre amour, souviens-toi de moi... Assez discuter de lui, il n'en vaut pas la peine ...Ou plutôt je n'en vaux pas assez la peine pour lui.

Je n'ai jamais su te dévoiler mes réels sentiments, je suppose que j'avais peur, peur de ton appréhension, peur de te perdre, peur de murir trop brusquement, peur de ne pas te satisfaire. Maintenant je suppose que c'est trop tard. Souviens toi, alors que nous avions coupé court à notre « amitié amélioré », se jour-ci où tu m'avais miraculeusement adressé la parole. Rappelle toi de se jour comme je m'en commémore car se jour là j'étais prête, prête à passer à l'étape supérieur, prête à te divulguer mes sentiments sans aucune pudeur. Dorénavant, j'ai mal, mal de t'avoir perdu, mal de t'avoir entendu lui dire je t'aime, mal de n'avoir été qu'une poupée à tes yeux. Je voudrais sincèrement t'ôter hors de mon esprit, cependant je n'y arrive pas, c'est plus fort que moi. Pourtant je suis jeune, je ne devrais pas penser à mes malheurs, je ne devrais en aucun me plaindre à partir du fait que j'ai un domicile , une famille ... Même si cette dernière m'est inconnue à mes yeux ... Je ne suis qu'une locataire , celle qui demeure immobile dans sa pièce , celle que personne n'entend dialoguer , celle que personne ne veut écouter converser.
Oui, je souffre. C'est frustrant de devoir jouer à l'indifférente. Frustrant de me dire, que jamais plus tu ne me redresseras la parole. Tu avais une totale hypnose sur moi bien que je ne te le montrais pas. Ont me dis de t'oublier, de te rayer de ma vie, mais cela m'en est clairement impossible. Ta souvenance à beau me faire souffrir, je ne puis m'y résoudre. J'ai beau essayer de tourner la page, en vain ... Je ne t'ais jamais oublié. Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi je t'accorde autant d'importance, pourquoi je t'idéalise autant, pourquoi je serais capable de te pardonner n'importe quels actes ou paroles que tu as commises, pourquoi je t'aime. Que suis-je pour toi ? Une simple poussière ?
Un jour, tout c'est transformer toute cette tristesse c'est métamorphoser en haine, je pensais enfin que j'ai réussis ma mission : t'oublier. Je songeais réellement être immunisée contre toi & tes effets secondaires indésirables. Mais se jour là j'ai menti à moi-même, se jour là, mon comportement de petite fille serviable, gentille & mignonne c'est modifier en une fille désobéissante, insociable & désagréable. Le sadisme m'avait envahit, je côtoyais ma part de méchanceté pour enfin parvenir à esquisser un véritable sourire pas celui que j'utilisais pour paraître heureuse, non le véritable qui fonctionnait grâce à mon cœur.
Lors de ton adieu, je t'ai révéler mes sentiments, mes paroles étaient tellement sincère qu'elle résonnait encore en moi. Mon cœur battait tellement vite, que j'avais l'immense impression que je ne serais vivre. L'attente interminable me paraissait mortuaire, elle l'a été d'ailleurs. J'espère que tu as ris de mes paroles, j'espère que tu as assez asticoté mon cœur pour le faire souffrir, j'espère que tu es satisfait des conséquences produisent, j'espère que tu pense à moi ... Avec toi, je me sentais bien, intelligente, je n'avais pas peur du ridicule car je savais au fond de toi que tu ne t'en préoccuperais pas, car tu prétendais m'aimer. Le souvenir de ton dernier message, reste amer, je ne comprends pas ... Je tente absolument d'étouffer cette douleur qui vit en moi, néanmoins elle se manifeste toujours plus forte ... N'importe quel personne, objet, événement est susceptible de me faire penser à lui ... Que lui ais-je donc fais pour recevoir tant de cruauté en pleine face ? Ce monde dans lequel je coexiste me semble soudainement dépourvu, vide. C'est comme une tranchée qui est creusée entre mes omoplates, une épine dans l'échine, comme une absence qui revit à chaque clignement d'œil de ma part. Cette sensation lancinante me détruit à longueur que mon avenir s'ancre dans ma destinée, si celle-ci existe bien-sûr. Les larmes ruissellent le long de mes joues, elles chatouillent ma poitrine, j'inonde l'endroit où je suis situé. Il pleut, il pleut mes flaques de larmes ... Je me demande encore pourquoi je présente parmi vous, bientôt je ne serais plus là, bientôt je n'écrirais plus, bientôt je l'espère, le destin viendra m'emporter aux pays où la douleur s'est échapper. Les fils qui me retenaient son présentement abrégés. Le cœur entaillé & posé sur la desserte en deux morceaux bien distincts. J'ai le code barre de la mort sur la nuque ...
Lorsque je tourne mon regard vers un miroir, j'aperçois devant moi le reflet de ce que je suis devenue. Les yeux enduits de larmes, je distingue enfin ma laideur ... Mon poids à dût largement s'intensifier, je n'étais plus la jeune fille mince d'autrefois, ma peau était aussi pâle qu'un agneau. Etais-je morte ? Les anges étaient enfin parvenus jusqu'à moi ? Mon regard s'était métamorphoser en une mire de monotonie, l'étincelle qui habitait se corps autrefois s'était éteinte. Je suis plongé dans un gouffre infini dont je ne peux me sortir moi-même, il est le seul à pouvoir, m'entends-tu ? Tu es le seul Florian parce que je t'aime. Parce qu'avec toi, ma vie n'était que pure bonheur, tant d'instants indétectables. Ma mémoire n'est encombre que de cette image qui me hante, toi & moi heureux à en mourir. Mon âme est salie, je me sens avilissante, je ne suis que quelques fracas pelotonné par ci & la, je ne suis plus que des cendres.
En me reniant, j'ai renié une part de moi-même, ma part de bonté, ma part de bonheur, tu à réussis à tes fin, je t'en félicite, mon cœur n'est plus que roche, mon corps n'a plus de vie, mon cerveau ne peux se concentrer sur autre que toi. J'aurais tout donné pour toi, j'aurais tout fais pour toi, il n'y avait qu'un mot à dire, tes ordres auraient été exécuté, je n'étais pas supérieur à toi, loin de là, je ne me suis jamais considéré comme tel. Je ne suis pas aussi forte que je parais être, non je suis faible, faible d'écrire se que tu ne liras pas, faible de songer à toi alors que je ne suis rien pour toi. Je m'en veux tellement de t'aimer si tu savais. J'aimerais tout recommencer, inverser les aiguilles d'une montre, remonter à notre vie à deux juste pour renouveler le sentiment de colmatage qui me porte carence. Ma vie sans toi n'est plus rien, tu étais le soleil de mes nuits, l'ange de mes propres démons. Je t'aime ... Si seulement j'avais sût te le dire avant, j'en étais inapte, le voilà donc je t'aime, je t'aimais & je t'aimerais toujours Florian ...



Quelque chose me fit sortir de mes songeries, un son assez déplaisant. Mes parents se postaient là, ils n'avaient même pas pris la peine de me réveiller, me laissant ainsi sur le sol glacé. Lentement, mes jambes effectuèrent des mouvements, se dirigeant ainsi vers le seuil de ma porte de chambre. Empoignant au passage mon portable ainsi qu'un veston, passant à côté de mon beau - père celui-ci m'interpella, je ne l'écoutais pas, je sais pertinemment que ce qu'il a à m'annoncer sont des réflexions. Je traverse donc le long corridor pour ensuite bifurquer vers les escaliers mais celui-ci me rattrape.

-Dis-moi Layla, où étais-tu encore passée?
-En quoi ça te regarde? Tu ne t'es jamais soucié de moi & tu oses m'adresser la parole! Au fait, tu connais mon prénom, quel exploit! Je te félicite de tout cœur!
-Parle à ton père sur un autre ton jeune fille, nous ne t'avons pas éduqué de la sorte ! , cracha ma mère d'un air outré.
-Et qui te dit que vous avez pris le temps de m'éduquer? De toute manière, ce n'est pas mon père !

Contenant ma rage du mieux que je pus, je virevoltai les talons a mon « père » & me précipita en-dehors de cette prison. Refoulant tant bien que mal mes larmes, Je m'éloignai de cet enfer, et oui l'ignorance est parfois la pire de toutes les souffrances, et m'engagea dans la ruelle d'à côté. Cheminant vers je ne sais où, J'accélérai le pas, pressée d'être arrivée à destination en me remémorant que celle-ci n'était qu'autre que mon lycée. Sur le passage, un homme me bouscula, son regard émeraude me fusilla, mon mal-être apparu aussi tôt, je suis le monstre qui peuple cette ville. Mes parents n'ont pas pris la peine de me souhaiter un joyeux anniversaire, mon frère non plus d'ailleurs. Espérons que mes amis y penseront tout de même.
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MessageSujet: Re: L'empreinte d'un ange   L'empreinte d'un ange EmptyLun 2 Nov - 16:42

III) De battre mon coeur c'est arrêté

L'homme se présenta comme consterné face à ma difformité, étais-je si hideuse que cela ? Florian m'avait t-il transformer en un monstre ? En une infâme créature ? Certainement, à subir son regard, je connaissais d'hors & déjà la réponse. J'étais l'animal de foire dans un cirque, j'étais ridicule. Il sembla m'examina, immédiatement mon regard s'effondra à terre. Je n'étais qu'une chose sans aucune vie, une chose sans aucunes valeurs, une chose que personne ne désirait posséder.
Le jeune homme, me déploya sa main si innocente en signe de salutation, je l'acceptai cotonneuse ne comprenant pas son aliénation. Oui, car pour me saluer il fallait obligatoirement être insensé.

« Salut, tu serais où est le lycée Blaise Pascal ? Je dois m'y rendre & je dois t'avouer que je suis totalement perdu, je viens juste d'emménager. »
« Vous me paraissez assez âgée pour être un élève & trop »
« Trop jeune pour être un professeur c'est sa ? J'ai l'habitude de se genre de réflexion maintenant. On va dire qu'il m'est arrivé plusieurs malheurs pendants mes années d'études j'ai donc dût arrêter puis j'ai décidé de reprendre. Je n'ai que vingt-cinq ans tu sais ! Enfin je vais les avoir. Plus sérieusement, moi c'est Ethan, & toi ? »
« Layla, je me nomme Layla. »

J'acquiesçai d'un simple hochement de tête, bien que ma bouche produisait quelques gratouillis de beignets brulés, une question demeurait dans ma conscience « Quels problèmes avaient-ils rencontré lors de ses études ? », honteuse je n'osai pas la poser quant à lui, il m'accompagna perplexe & retînt son souffle sûrement par peur de mon désœuvrement. Mon cellulaire, retentit, immédiatement, je le pris le visage emplit d'émerveillement, comme d'habitude, j'espérais que sa soit « lui » & sa l'était or le message ne m'était pas destiné. Tu devais ricaner de ma stupidité n'est-ce pas ? Tu devais rire de mon comportement n'est-se pas ? Jouir de la souffrance dont tu me faisais endurer à chaque instant ? Je n'arrivais pas à me défaire de son image si irréprochable à mon goût, ses souvenirs passé, le chemin de notre bonheur, lui ! Me commémorer ses souvenances, m'apportait la chaleur qui m'envahissait autrefois, je me souviens encore de toi & moi, les quelques moment où tu me serrais contre toi, où je pouvais inhaler ton odeur & là mêler à la mienne, ton corps endiablé au mien. Mon cœur palpitait profusément en ta présence, sous tes exigences, j'aurais put m'y contraindre, un seul mot, je l'aurais exécuté.
Je ne comprends toujours pas la cause de notre séparation si soudaine, telles deux étoiles soumise aux lois de la gravitation, notre lien s'en était rompu à jamais, plus rien ne sera comme avant désormais. Mon âme ainsi que mon corps était emplit de crevasses, dont seul lui avait le secret de guérison, il était mon antidote. Je suis si épuiser, épuiser de me battre contre cette douleur lancinante qui m'envahit à chaque secondes, je suis saturé, saturé de tout & de rien, saturé de lui, de moi-même, du monde. J'en fais appel à l'Eternel, qu'il puisse me tendre sa main, je l'implore à terre, rescape moi de cet enfer, de lui, mon diable ou laisse moi souffrir de mes souvenances, je ne te demanderais qu'une chose. Que nos routes se rejoignent, qu'elles s'éloignent à l'infini, que mon cœur puisse fonctionner comme avant. Par moment, je relis ton dernier message, bien que celui-ci est ancrée en moi, je ne peux me résoudre à le lire, le relire ... Certaines choses resteront marquées dans nos mémoires à jamais, j'ose l'espérer. Tu m'as abandonné me laissant les souvenirs de notre bonheur, de tes promesses, de tes paroles certaines paroles transpercent mon cœur, tu m'as leurré, créant ainsi une cicatrice. Ma peine s'intensifie à mesure de notre éloignement. J'ai la vague impression de ne plus pouvoir aimer, de ne plus pouvoir ressentir se que signifie le mot bonheur, en tout cas sache, que je t'attendrais, chaque pensée te seras destiné, chaque sourire t'appartiendra.

La tristesse s'était approprie à mon visage, une fois de plus, il avait réussit à m'anéantir. L'homme se postant face à moi écarquillait ses yeux inquisiteurs ; j'esquissai un maigre sourire tout en masquant mon désespoir. Tentative qui malheureusement échoua. Délicatement, il approcha son visage du mien, désormais je pouvais inhaler son souffle. Tout d'abords, je ne compris pas son geste, qui était-il pour oser commettre un tel acte ? Une larme s'échappa de mes yeux émeraude pour s'abandonner sur ma joue. Sa main effleura mon visage pour me l'effacer, j'avais perdu la partit, j'avais craqué devant une personne qui m'était ignoré !
Son sourire était le plus esquifs du monde, son âme était visiblement celle d'un homme bon. Son regard me décentralisa, mon visage s'empourpra. J'étais là, inerte, à me morfondre pour une personne pour qui je n'existais même pas. Néanmoins, j'étais impuissance face à se sentiment qui outrepassait dans mes artères.

Le jeune homme, je ne sais par quelle pensée fut-il, frôla mon bras, & empoigna ma main, d'une délicatesse malaisé. Son regard résine, me scrutait plus intensément encore, le hasard voulut, toutefois, que mon regard furtif se détourne vers le sien, en cet instant, les yeux du jeune homme et les miens se croisèrent, le temps de briller et de s'éteindre, une seconde. Il se fit un abondant silence à l'entour, et la majeure partie du reste du monde se mit à compter pour du beurre jusqu'à se que mon cellulaire retentisse une nouvelle fois.

« On va être en retard, tu connais déjà ta classe ? »
« Oui, Terminal L2 & toi ? »
« Aussi. Dit moi Ethan je peux te poser une question ? »
« Oui ? »
« Pourquoi ? Enfin je veux dire pourquoi moi ? Pourquoi m'avoir adressé la parole parmi tant d'autres dans cette ruelle ? »
« Pourquoi pas toi ? »
« Parce que je suis un monstre ! »
« Le monstre de mes rêves, dans se cas ! »
« On ferait mieux de se dépêcher on va vraiment être à laboure. »



Arrivé à destination, mes rares amis parvinrent à nous tout en souriant, je fis brièvement les présentations avant de partir en cours suivit d'Ethan, se jeune homme fort mystérieux. E classe, les filles salivaient devant son éclat de rire, j'étais la risée de toutes ses prétendantes quant aux garçons, ils l'enviaient ... Tentant de le mettre dans leurs clans, Ethan refusa sous prétexte, qu'il ne pouvait me laisser seul. Il ne me connaissait même pas, comment pouvait-il prétendre me laisser ? Je n'étais pas une personne fréquentable bien qu'il l'eut crut apparemment. Il s'adossa à mes côtés pendant toutes les heures de court que nous avions en commun, comme si une personne pouvait bien se soucier de moi. Lorsque la journée fut terminée, il me demanda la permission de me raccompagner, j'acceptai avec plaisir. Mes amis, quant à eux, n'avaient pas l'air de l'apprécier, pourtant se qu'il paraissait être, était bon ! C'est donc en passant par le centre ville, que nous cheminâmes posément discutant de nos vies, des cours qu'il devrait rattraper ainsi que la région dans laquelle nous demeurions. Etrangement, il me rappelait une personne qui m'avait été indispensable par le passé, une personne doté d'une grande maturité, une personne sur qui je pourrais compter à n'importe quel instant. Cela faisait quelques heures que je l'avais rencontré & pourtant, une impression de déjà vue, comme si il avait été présent dans ma vie. Il m'emmena dans un parc qui m'était inconnu, m'empoignant toujours par là main, se n'était pas déplaisant bien au contraire. Allongé parmi l'herbe fraichement humidifié par la rosée matinale, je contemplais son visage angélique, nous étions en parfait moment de communion avec la nature.
Mes doigts s'unirent aux siens, j'installai ma tête sur son torse athlétique, il ne ripostait pas bien au contraire. Son autre main, caressant ma physionomie, il observait le ciel en désignant les nuages. Un chien, un enfant, une bague, un dragon, nous pouvions nous imager toutes sortes de créatures, le monde nous appartenait, nous étions les maitres de notre destin !

« Un jour, on escaladera les collines, on y sèmera des panneaux où nos appellations seront inscrits. Et alors, tout ce que tu percevras sera à nous. »

« Un jour, on respira tellement fort qu'on s'envolera dans les airs, aux pays des rêves, là où le ciel n'a pas son pareil. »

« Un jour, notre sang régira tellement fort dans nos artères que des maelströms se déclencheront à l'autre bout de la terre, emportant sur leurs passages, tous les criminels peuplant notre monde, uniquement eux ! »

« Un jour, on détruira toutes ces industries et on sèmera des fleurs par milliers. Tu verras, ça sera tellement magnifique, que nous aurions l'impression d'être mort, ça sentira tellement bon que nous aurions l'impression d'être au paradis. »

« Un jour, on sera les héros de notre univers. »

« Un jour, on sera heureux. »

« Oui, un jour viendra, nos souhaits se réaliseront ».



Se sont sur ces dernières paroles que nous quittâmes se lieux aux mille & une merveilles, ce lieux où le bonheur résidait, ce lieux qui pour la première fois m'avait fait omettre Florian. Ce lieu où tout était possible. Notre lieu !
Main dans la main, je sentis mon cœur palpiter à toute allure, il était l'ange qui me sauverait de mon diable, le cavalier : Mickael, seul à aller envoyer valser le démon en enfer, seul à pouvoir faire régner la parfaite osmose.
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