Lau'

Mon âme est indifférente face à toi, mon âme souffre encore bien que je ne ressens plus rien pour toi, mon âme t'aime tout en te haïssant. Ton sourire est trompeur comme ton visage angélique. Tu es un ange déchu des Cieux non par amour mais par la haine qui t'envahit. Mon regard t'a saturée tout comme mon cœur, présentement mes yeux verraient partout le vide, je ne désire rien qui puisse être éclairé par ton être.
Vois-tu maintenant, je suis fier de pouvoir prononcer ses paroles ci-dessous : « Tu n'es plus rien qu'une particule de poussière ». Voilà c'est dit, tu n'es plus la source qui m'enivrais, désormais j'aspire d'un autre bonheur qui n'est plus toi. Tu n'as rien de commun avec un prince charmant certainement pas, tu n'es pas plus différent que les autres garçons m'entourant ! Tu n'es qu'un humain, toi : Lâche, stupide, & hypocrite, tu n'as rien à faire dans ma vie, tu n'y es plus ! Tu riais autrefois de ma peine, cette-fois ci c'est moi qui te rirais devant ton visage meurtri. Je rirais tellement fort que j'en ferais fuir mes proches, je rirais tellement sataniquement que le diable lui-même aura peur de mes méfaits. L'univers m'appartiendra ! Finalement, ta à échouer dans ta mission, tu n'as pas réussis à complètement m'anéantir !
Mes yeux, comme les tiens, sans t'apercevoir se sont ouverts, j'ai cru avoir trouvé ma raison, en fin de compte tu n'étais qu'un poison. Je sais maintenant différencier le bien du mal, assez pour dire se que tu symbolise. J'ai vu le mal partout où le bien faisait son apparition, plongé dans mon propre abîme, je n'avais pas remarqué que clarté qui t'éblouissait n'était qu'empreinte du diable. Je te maudis autant que j'ai pus te bénir. Je n'étais qu'à tes yeux, un de tes caprices, maintenant je suis un affront. Déshérité du trône, je t'ai succédé avec un malin plaisir à te regarder t'assombrir dans les ténèbres, tu m'as exilé de ta vie, très bien qu'il en soit ainsi car maintenant j'ai fais de même tout en ricanant de ta malédiction, qui est le pardon. L'âme à ses désirs mais lorsque les désirs vous ensorcellent vous n'êtes que poussière, un simple mouton exerçant tout se qui ait dans la mesure du possible pour les satisfaire. Incompris, l'homme aspire plus grand bonheur qu'il n'a, c'est pourquoi il est malheureux sans même savoir qu'il l'ait. Oui, j'ai sus comprendre se que jamais auparavant ma conscience ne voulait adonner déduction.
Je n'étais qu'un jouet pour toi, tu n'es qu'une marionnette pour moi. Toutes ses larmes ont cessés depuis bien longtemps, mon cœur n'a plus le mal de toi, le sort que tu m'as projeté s'en est allé tout comme les souvenirs.
Je cherchais vainement dans le ciel se que voulait bien signifier le mot justice maintenant je sais que la justice n'existe pas sans la vengeance. Tu étais la flamme de ma vie, celle de mes nuits, présentement tu as déguerpie, ma vie était ta vie, mon âme la tienne comment as-tu put renoncer à tant de sacrifices ? Je te haïs comme je haïs Dieu, tu me dégoute comme je me dégoute moi même.

Il est huit heures, actuellement, Ethan vient de m'appeler sur mon cellulaire me donnant ainsi le lieu de rendez vous, un sourire esquisser c'est avec plaisir que je me contemplais dans le miroir, mes paupières n'étaient plus aussi lourde qu'auparavant, ma peau semblait parfaite quant à mes yeux, ils étincelaient telles des joyaux ; Je ne sais pour quelle raisons, mais je voulais être aussi scintillante que son regard ne l'était, aussi radieuse que son sourire. Les touches finales mises, je ne pris pas la peine d'avertir mes parents de ma sortie, a quoi bon après tout ? Ils ne comprennent pas, ils ne savent pas, ils ne m'aiment pas.
Alors que mes mains effectuaient un mouvement circulaire avec la poignée d'entrée, je sentis une présence à mes côtés. Pas n'importe laquelle : Lui ! Noyé dans la lumière ou perdu dans la nuit, je déniais le voir, il ne pouvait pas faire sa, pas après autant d'effort pour l'omettre, quel monstre était-il pour parvenir devant mon toit ? Son regard me pétrifia quant à ses mains glacé, elles vinrent s'installer sur mon doux visage qui dorénavant ne serait semblable à aucune beauté. La laideur avait reprit le dessus, pourquoi me faisait-il cela ?

« Je dois partir, j'ai rendez vous avec un ... mon, enfin un, mon petit copain ! Il m'attend, Adieu Florian »

« Non Layla attend s'il te plaît, je t'aime, je t'aime plus que tout, c'est pour sa que je suis là ! Je t'aime, je veux être avec toi & uniquement toi, tu es l'amour de ma vie Layla, je t'aime mon ange ! »

« Tu n'as pas le droit, tu n'as pas le droits de revenir quand tout va pour le mieux vas-t-en s'il te plaît Florian ... »


Cédant de combattre au souffle qui m'aspire, il eut ma raison. Esclave de mon cœur, je m'étais mentis à moi-même, t'aimè-je encore ? Je ne sais & pourtant lorsque je sentis la proximité de ton corps au mien, des frissons me parvinrent, pourtant lorsque tu penchant la tête pour me déposer un tendre baiser je te laissai explorer ma bouche humant ainsi ta fragrance intérieur, pourtant je croyais avoir trouvé le remède contre toi, c'est à croire que ton venin persiste encore. Pourquoi ? Pourquoi avoir tel acte de cruauté envers ma personne ? Un retour de bonheur dont l'espoir était perdu à jamais ...
Ses mains cheminèrent le long de ma chemise pour survenir à un niveau bien précis, puis redescendirent jusqu'à se que l'ont pourrais nommer mes poignets d'amour. Je ne pouvais le laisser me contrôler, mais j'étais trop faible, trop faible pour lui refuser se que j'avais longtemps désiré, trop faible pour prononcer de simples paroles. Sa main s'agrippa à la mienne d'une ardeur déplaisante. Cheminant près des bâtiments, je ne pouvais m'empêcher de le contemplais, il m'avait terriblement manqué, son odeur, sa manière de rire, sa façon de se tenir, ses yeux, ses lèvres, sa peau, lui.

Il m'emmena dans une petite ruelle, l'obscurité était à son ampleur, je ne peux percevoir la fin de cette infini chemin qui s'offrait à moi. Soudainement, une peur m'envahissait sans aucun motif. Son visage si angélique n'était qu'une façade de sa personnalité satanique. Son corps restaurer au mien me faisait souffrir, il s'appuya contre un mur me plaquant ainsi entre lui & cet allié inhumain, des larmes s'écoulèrent sur mes joue, je l'aimais tant cependant j'avais des limites à cet amour, je ne voulais pas partager mon corps sans mon consentement, il était mien, mon souffle s'était résolut au silence alors que mon âme hurlait au secours !
Je lui demandai à maintes reprises d'arrêter ses caresses si incessante, visiblement, il s'y refusa continuant de plus belle, déboutonnant son jeans & le mien au passage, il me souleva pour se mettre dans la bonne position, celle qu'il avait lui-même désirer. Cette-fois ci, je tenta de reprendre le contrôle de mon corps, essayant en vain de me débattre, il m'infligea un châtiment qui ne fut autre qu'un coup. Installant sa main sur se qui fut mon gosier, je sentis quelques frottements ... Exaspéré, les larmes coulèrent de plus en plus fort ... j'avais mal, je souffrirais comme jamais, cette fois-ci je renoncé à la vie. Après l'avoir tant détruit, après l'avoir malaxé & en avoir pressé tout le jus comme une vulgaire orange, rends moi mon innocence, je t'en pris, abrège ses souffrances si insupportables à mon goût, je n'en peux plus, tues moi, fais moi cette grâce je t'en supplie stoppe tout ceci.
Promptement, je m'effondrai à terre, quant à Florian, il était lui aussi au enfer, une silhouette l'avait attrapé, le rouait de coups. Mes paupières devinrent lourdes, je sombrais dans un profond sommeil.