Inspiration quand tu nous tiens...

Winter's Time

Extrait

« Ne trouvez-vous pas cela un peu trop extravagant Antoine ? »
Le jeune duc observa la jeune fille avec surprise, sa prise de parole se faisait si rare que lorsqu'un mot s'émanait d'entre ses lèvres pâles, ce fut comme-ci le monde cessait instantanément de vivre. Chaque syllabe sonnait comme une note aigue d'un piano à queue, coincé entre le « sol » et le « si ». Antoine cligna des paupières puis attrapa entre ses mains nerveuses son chapeau aux nombreuses dorures.
– Extravagant ? S'étonna-t-il.
La jeune fille s'affala un peu plus sur le fauteuil en velours pourpre, puis inspira.
– Tout le monde sait ici que ce mariage ne durera pas plus de trois ans...
– Cela est juste assez pour se faire nommer Duchesse, répondit-il.
Irritée la jeune fille, fronça les sourcils, était-elle donc la seule à voir dans le mariage de son frère un échec ?
– Il suffit donc aujourd'hui de passer à l'horizontale pour hériter d'un titre de noblesse ?
Gêné, le duc ne répondit pas, à vrai dire lui-même n'était pas le mieux placé pour en juger, il avait épousé deux ans plus tôt une baronne, lui offrant ainsi son titre... »

Extrait

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Je regarda l’infirmières abasourdie. Est-ce que j’étais avec quelqu’un ? Je fermais les yeux tentant de me remémorer ses affreuses trente-quatre minutes que j’’avais passé en pleurant, les yeux fermés et priant les cieux que je m’évanouisse, mais dieu en avait décidé autrement…
« – Non. J’étais seule. »
En chuchotant ses quelques mots, je baissé le visage honteuse. L’infirmière nommée Helena me sourit, un de ces fichus sourires offert de façon gratuite, compatissant et ayant l’air de vous dires « Pauv’ conne ».
– Tu comptes le revoir ?
Interloquée je resta muette quelques secondes, me rendant tout à coup compte qu’Helena ne me parlait pas de mon agression - ce qui était normal je n’avais encore jamais prononcé un mot dessus - mais du garçon avec qui j’avais été censée être irresponsable… Devais-je alors ouvrir ma bouche et lui hurler au visage que « le » n’était pas mon copain mais mon violeur ?


Elle attrapa un gobelet en plastique blanc et me le tendis. Le verre dans une main et la pilule dans l’autre je fourrais le tout dans ma bouche. Avaler, surtout avaler pour ne surtout pas laisser grandir en moi une quelconque trace de cet animal…




PS: Je suis à la recherche d'un nom joli et mystérieux car je me suis lancée dans l'écriture d'une fiction fantastique et les idées de pseudo pour un blog me manque... si quelqu'un à une idée... faite moi signe :)