That's me

C'est le début d'une fiction que j'ai écris nommée Destinée*...

« Aieee… hmm… putain... cette poignée… »
Encore une fois, il revient, titubant dans le couloir, cherchant en vain la poignée de la porte, se tapant la tête sur le mur chaque fois qu’il dérape. Moi de l’autre côté je ne bouge pas. Je suis blottie, en boule contre la porte, me balançant en murmurant des mots comme une vieille folle… On pourrait croire que je devrais aller à l’asile. Non je me parle, je me confie. Je suis seule alors forcément j’ai pas trop le choix… J’ai quitté ma famille à l’âge de 16 ans pour suivre un parfait inconnu pour qui mon cœur avait craqué. Il m’aimait… C’est se qu’il disait. Encore aujourd’hui je me pose des questions… ‘Je t’aime ! Viens partons…’ Et moi comme une idiote écervelée j’ai dis oui… Un appartement dans une banlieue de New York, une rue au milieu de nulle part où même les chiens n’osent s’aventurer… ‘Tu pourras continuer tes études et moi je travaillerais pour payer le loyer…’ J’y ai cru à ses propos… J’y ai cru. Me voilà maintenant, fauchée, travaillant dans un bar 7 jours sur 7 environ 12 heures par journée… Lui il passe sont temps à boire. Ils le connaissent maintenant. ‘Enzo le videur !’ Qu’ils disent… le pire c’est que ça ne s’arrange pas... Je vois encore ma mère qui me disait de ne pas partir, que j’étais trop jeune… Comment ai-je pu être aussi bête pour croire en l’amour ! Me voilà piégée dans un cercle vicieux où je me suis fourrée seule et dont il m’est impossible de sortir… Je me redresse. Jackson est toujours derrière la porte et tente toujours d’ouvrir la porte.
« Pfff… Lamentable… »
Je pose délicatement ma main sur la poignée… c’est la dernière chose délicate qui peut encore se passer pour l’instant. J’ouvre. Elle claque violemment sur le mur. Jackson est là, penchant, sur le pan de la porte. Il me regarde, moi, tremblante de peur.
« Qu’est ce que tu regarde !! » Ses yeux terrifiant me fixent de bas en haut.
« Arrête de me regarder !!! »
Je cache mon visage avec mes mains. Il fonce sur moi… Sa main se lève et la porte claque. Puis le vide, le noir…